Apple Foundation Program, jour 1
Un jour dans la vie d’un simplonien
Crevant, mais enrichissant ! Je me dis que créer quelque chose de toute pièce à plusieurs mains (et cerveaux, surtout), c’est pas rien, quand même. Et ça demande beaucoup de compromis !
Pendant cette première journée, on a dû réfléchir au problème qu’on veut adresser avec notre future application iOS, après avoir formé de petits groupes autour d’un thème commun. Et quand je dis « problème », comprenez « vrai problème rencontré par des humain.e.s en chair et en os ». On ne veut pas inventer des besoins artificiels à une population, mais on cherche au contraire à venir soulager des frictions partagées par des personnes qui deviendront - avec un peu de chance - nos utilisateur.rice.s.
Mais attention, pas question de parler d’application pour le moment ! On n’en est qu’à la phase d’idéation. Pour le moment, on est donc autorisé.e.s à rêver sans bornes, sans se soucier de la réalisation ou des contraintes techniques.
Bon, autant dire que ça n’a pas pu être possible bien longtemps, et il nous a fallu des recadrages réguliers pour ne pas se perdre dans ce qui est (encore) de l’ordre du détail : on se retrouve vite à imaginer les fonctionnalités qu’on voudrait voir dans l’app. Car comme l’a si bien dit une de nos chères formatrices, « le cerveau humain est câblé pour chercher des solutions aux problèmes ». Prenons donc notre mal en patience, c’est pour la bonne cause !
Beaucoup d’idées (et d’opinions) fusent. On se rend compte qu’à partir d’un simple thème (pour mon groupe, c’est la cuisine), chacun.e s’était déjà construit une idée assez précise de ce à quoi pourrait ressembler le produit fini, basée sur ce qui lui est familier. Communiquer est donc indispensable pour nous aligner sur un problème commun et le formuler en des termes parlants pour tout le groupe.
Étant quelqu’un de naturellement curieux, je remets volontiers tout en cause. Les positions trop tranchées ont tendance à me mettre mal à l’aise, ce qui me conduit parfois (souvent) à l’indécision. J’ai l’impression que je n’étais pas le seul dans ce cas dans mon groupe, ce qui ne nous a pas facilité la tâche pour nous mettre d’accord, et nous a amené à questionner et revenir plusieurs fois sur les mots utilisés.